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Le Parisien : « Elles nous bluffent ! »


Combattre les stéréotypes, un défi toujours d'actualité. Elles nous bluffent, par Le Parisien

Combattre les stéréotypes, un défi toujours d’actualité.  Egalité femmes/hommes.

DOSSIER SPECIAL « Elles nous bluffent ! » en partenariat avec Disneyland Paris.

Lorsqu’elles choisissent une orientation ou une carrière, certaines femmes se brident elles-mêmes. De nombreuses initiatives existent pour que plus aucun métier ne soit considéré comme une activité d’homme.

Un millier de marraines

La même approche est privilégiée par Capital Filles, une association créée il y a cinq ans par Dominique Goutard (présidente du cabinet de conseil Vocatif) et Stéphane Richard (PDG d’Orange). Elle est dédiée aux lycéennes de quartiers populaires et zones rurales et soutenue par 15 entreprises, également membres fondatrices de l’association. « Lors de leur orientation, les jeunes filles ont tendance à reproduire le schéma féminin/masculin et à opter pour des filières qu’elles pensent leur correspondre, constate Dominique Goutard, déléguée générale de l’association. De l’autre côté, de nombreuses entreprises tentent de féminiser des métiers occupés essentiellement par les hommes. »

Les ateliers collectifs organisés par Capital Filles visent donc à sensibiliser des lycéennes – environ 10 000 sont concernées pour l’année scolaire en cours –, tandis qu’un millier de tutorats sont proposés, associant une jeune fille et une marraine, c’est-à-dire une femme en activité dans une entreprise partenaire. « Il est essentiel d’intervenir en amont, dès la seconde », insiste Dominique Goutard.

Entreprendre au féminin

Cette forme d’autocensure, Goretty Ferreira le constate pour sa part dans la création d’entreprise. Il y a quatre ans, elle a fondé « l’Agence pour l’Entreprenariat Féminin », qui a déjà soutenu environ 200 femmes dans leur démarche. Accompagnement individuel et sur-mesure, ateliers collectifs ou encore conférences thématiques sont au programme. Pour Goretty Ferreira, « il est faux de dire que la frilosité des femmes relève d’un manque de confiance en soi ! Le vrai sujet est le poids des croyances et des stéréotypes, qui impactent l’estime de soi et la perception de sa propre valeur. » D’où l’importance de s’attaquer aux racines du problème.

Source : Le Parisien

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