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La création d’entreprise au féminin, dernière étude de l’APCE

La création d’entreprise au féminin

L’environnement entrepreneurial Français est un des plus favorables pour la création d’entreprises féminines à potentiel. La création d’entreprise au féminin, dernière étude de l’APCE.

En France on peut mieux faire

L’environnement entrepreneurial français est un des plus favorables pour la création d’entreprises féminine à potentiel. (4e rang mondial sur 17 pays) (1). Pour autant, le taux de création des femmes est un des moins élevés des pays de l’OCDE. (4 % des femmes en France sont entrepreneures contre 6 % en GB, 7 % aux Pays-Bas et 10 % aux USA) (2). La création d’entreprises par les femmes en France est à un niveau certes honorable. Mais encore insuffisant. (32 % des créations, y compris les auto-entreprises, sont le fait de femmes en 2010) malgré une sensible augmentation depuis 2002 (3).

Moins d’intention entrepreneuriale chez les femmes

Bien que les femmes estiment l’entrepreneuriat plus épanouissant que le salariat (69 % des Françaises), elles sont moins souvent porteuses d’intention entrepreneuriale. 18 % envisagent de créer une entreprise dans les deux ans contre 23 % des hommes. L’important investissement financier, la crainte d’un manque de compétences et la peur de l’échec sont les freins qu’elles citent le plus fréquemment. Les femmes intériorisent les qualités entrepreneuriales comme des attributs essentiellement masculins. Cela explique en partie l’écart d’intention entrepreneuriale entre hommes et femmes et par conséquent la part moins importante de femmes créatrices.

PEUR DE NE PAS ÊTRE À LA HAUTEUR

Elles mettent également en avant leur crainte de ne pas avoir les compétences suffisantes (29 % contre 16 %). Cet état d’esprit explique probablement en partie les constats suivants.

Elles ont davantage recours à l’accompagnement durant le montage de leur projet (67 % contre 57 % des hommes). Le taux de féminisation de la plupart des réseaux d’accompagnement (de 34 % à 69 % de femmes) est d’ailleurs supérieur à celui de l’ensemble des créations.

Les projets qu’elles mettent en œuvre sont moins ambitieux : capitaux de départ plus faibles (51 % des femmes hors auto-entrepreneurs déclarent avoir réuni moins de 8 000 ¤ de capitaux initiaux contre 45 % des hommes), taille des entreprises au démarrage de l’activité moins importante et ambition de développement de l’activité moins affirmée (29 % contre 38 %) (3).

Ces différences se retrouvent également dans la création d’entreprises innovantes, où le capital de démarrage des hommes est 1,8 fois supérieur à celui des femmes (6).

Source : AFE Création

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